Les entreprises du Benelux pensent 'plus vert' lorsqu'elles investissent dans l'IT

woensdag 25 april 2007

Sint-Stevens-Woluwe, le 25 avril 2007 — Les entreprises mettent du temps à
faire face à leurs responsabilités en matière de protection de
l'environnement lorsqu'elles investissent dans des solutions informatiques,
d'après un sondage indépendant commandé par Hitachi Data Systems. Le sondage
réalisé auprès de 950 entreprises de la zone EMEA révèle qu'un tiers des
décideurs informatiques senior déclarent que les préoccupations
environnementales sont 'de plus en plus prises en compte' lors de l'achat de
solutions informatiques. La consommation électrique et le refroidissement
sont devenus des questions si importantes pour 17 pour cent des entreprises
interrogées qu'elles ont inclu des critères de justificatifs écologiques
dans leurs dossiers d'appels d'offres de solutions informatiques. 

Le Benelux, la Finlande et la Norvège sont les mieux classés en Europe, plus
d'un quart des sociétés de chaque pays étant soucieuses d'obtenir auprès des
fournisseurs de solutions informatiques des renseignements données sur les
répercussions sur l'environnement. Cependant, alors que ces entreprises
s'engagent dans des actions décisives, au sein de la zone EMEA 15 pour cent
admettent que les préoccupations environnementales « ne sont en aucun cas
prises en compte dans leur processus décisionnel ». Les entreprises
autrichiennes et suisses ont le plus mauvais résultat avec 28 pour cent
d'entre elles qui reconnaissent que ces questions ne représentent pas un
facteur déterminant.

Moins de matériel
Hitachi Data Systems et un grand nombre d'analystes industriels majeurs
pensent que le stockage représente un tiers de la consommation électrique
des équipements informatiques dans les centres de traitement. Ceci signifie
que les solutions qui réduisent le besoin en capacité matérielle
supplémentaire -- telles que la virtualisation du stockage -- ont un rôle
clé à jouer dans l'amélioration de l'efficacité énergétique des centres de
traitement. Il est encourageant de constater, d'après le sondage, que
57 pour cent des entreprises de la zone EMEA utilisent déjà des capacités de
virtualisation dans leur infrastructure de stockage ou prévoient de le faire
dans les six mois à venir.
La Pologne, la Suède et le Benelux ont été les premiers à adopter la
virtualisation avec respectivement 80 pour cent, 72 pour cent et 72 pour
cent.  Les Émirats Arabes Unis sont à la traîne avec 48 pour cent des
entreprises qui admettent qu'elles n'ont pas prévu de commencer à utiliser
la virtualisation dans un futur proche..

Michael Väth, vice-président directeur et directeur général de Hitachi Data
Systems pour la zone EMEA, a commenté les résultats du sondage : « Il est
encourageant de voir que les acheteurs de solutions informatiques commencent
à se concentrer sur la consommation électrique fonctionnelle et mettent au
défi les fournisseurs de solutions de stockage au sujet de l'empreinte
écologique des équipements informatiques. Au-delà des répercussions sur
l'environnement, il existe également une considération économique en raison
de l'augmentation des tarifs de l'électricité et du risque de pénurie
d'énergie. »  

Les trois sujets le plus importants
Le sondage a également demandé aux directeurs informatiques et responsables
des technologies de l'information de classer leurs plus grandes
préoccupations en ce qui concerne l'infrastructure de stockage. Les
résultats ont démontré que 'la gestion de la croissance des données' arrive
à la 1ère place pour 61 pour cent des personnes interrogées, suivie des
'réglementations de conformité', puis de la 'disponibilité des données' et
des 'coûts d'exploitation' classés tous les deux à la 3ème place avec
45 pour cent.

De manière encourageante, les sociétés ont une approche de plus en plus
proactive en ce qui concerne leur infrastructure de stockage et 44 pour cent
d'entre elles déclarent avoir une vision à long terme de leurs besoins en
matière de stockage, avec pratiquement 18 pour cent d'entre elles faisant
des prévisions sur une à trois années. Cependant, plus d'un tiers des
entreprises admettent toujours avoir une approche à court terme lorsqu'elles
achètent davantage de matériel à faible coût afin d'éviter d'avoir à
embaucher du personnel pour gérer la capacité.

Michael Väth a ajouté : « La croissance prévue étant d'au moins d'un tiers
par an, les entreprises ont raison de s'inquiéter du traitement des volumes
de données de plus en plus importants. L'information est un avantage
compétitif de l'entreprise, elle doit donc être gérée de manière optimale et
satisfaire également aux exigences légales. Il est encourageant de voir que
les entreprises ont une approche plus stratégique pour leur infrastructure
de stockage ».