Les entreprises belges n’ont généralement pas une structure organisationnelle assez mûre pour l’externalisation

woensdag 16 april 2008

Tervueren, le 16 avril 2008 - Quint Wellington Redwood, cabinet de
conseil en gestion spécialisé dans l'accompagnement de parcours
d'externalisation informatique, constate que les sociétés belges ne
sont souvent pas assez "mûres" pour se lancer dans l'externalisation.
Dans de nombreux cas, elles sont confrontées à d'importants problèmes
structurels internes au moment où elles envisagent l'externalisation.
Celle-ci est alors considérée comme la solution à ces problèmes, ce
qui constitue une grave erreur.

Voici quelques pièges à éviter pour que les entreprises ne se lancent
pas trop vite dans un parcours d'externalisation:

1. Faites-vous évaluer
Il arrive souvent qu'un partenaire externe parvienne à identifier
exactement où le bât blesse dans votre organisation. Dans de nombreux
cas également, il apparaît que l'entreprise doit d'abord régler pas
mal de choses en interne (comme la consolidation de la fonction de
régie par exemple) pour garantir à terme une bonne gestion
opérationnelle et stratégique après la signature d'un contrat
d'externalisation.

2. Représentez schématiquement la stratégie de votre architecture
Pour une entreprise, il est vital de pouvoir représenter
schématiquement sa stratégie en matière d'architecture – faute de quoi
vous donnez carte blanche au fournisseur de services
d'externalisation, ce qui n'est pas sain. Une alternative consiste à
acquérir votre architecture informatique auprès d'un tiers (c'est-à-
dire une société différente du partenaire d'externalisation). Cela
vous permet de faire jouer à fond la concurrence et vous évite de
devenir (trop) dépendant d'un seul partenaire.

3. Apprenez à identifier et à connaître les besoins de votre entreprise
En général, ni l'entreprise ni son responsable informatique ne
connaissent exactement les exigences opérationnelles à satisfaire.
Aujourd'hui, les équipes 'opérationnelles' attendent sur tous les
fronts une grande dose de flexibilité de la part de l'IT, ce qui
conduit trop souvent à choisir des solutions IT sur mesure trop
onéreuses, alors qu'une solution standard aurait suffi. Le responsable
IT doit réfléchir de manière constructive avec ses interlocuteurs
opérationnels et défendre à la fois la standardisation et la
flexibilité.

4. Développez vos talents de négociateur
Déterminez à l'avance les indicateurs précis selon lesquels vous allez
évaluer et diriger votre partenaire d'externalisation. Décidez aussi
si vous comptez appliquer des pénalités ou non et quelles seront les
modalités pratiques d'application d'un tel système. Des conventions
trop floues sur ce point engendrent beaucoup d'énergie négative dans
l'exécution du contrat.


5. Déterminez votre position face à l'innovation
Définissez ce que l'innovation signifie pour votre société et comment
vous vous différenciez de vos concurrents à cet égard. Il est
déconseillé de sous-traiter la totalité de l'innovation à un tiers.
Schématisez les domaines spécifiques que vous souhaitez sous-traiter
et prenez des dispositions correctes en la matière avec votre
partenaire d'externalisation.